vendredi 11 octobre 2013

Kings Canyon

Ce matin nous faisons la grasse matinée, marre de se lever au aurore pour faire des photos! Nous emmergeons donc à 7h de la tente... Il fait frais ce qui n'est pas une mauvaise chose du tout. Après un bon petit déjeuner nous prenons la route pour Kings canyon.

Nous y arrivons vers midi, ce qui tactiquement n'est pas très bien joué car nous ne pouvons normalement plus rien faire après 10 ou 11h à cause de la chaleur. Heureusement la journée étant fraiche (seulement 30˚) et nuageuse nous pouvons à peine arrivés, faire une petite ballade.



Nous longeons Kathleen creek en remontant une gorge jusqu`a un trou d'eau permanent connu des aborigènes depuis des millénaires (ustensiles trouvés sur place et datés de plus de 2000ans). Ils chassaient tapis dans les hautes herbes attendant munis de leur longues lances que les gibiers viennent se déshaltérer. Ce qui frappe le long de cette courte ballade c'est l'évolution de la flore. Courte, sèche et jaunie voir noircie par le feu au début, la végétation petit à petit verdie et s'allonge pour devenir un dense mélange de roseaux et d'arbres verts.



L'esprit d'un serpent sacré habitant le trou d'eau, jamais un aborigène (peut être même un humain) ne s'y est baigné (mainteant il y a des barrieres autour pour empecher les touristes).
Nous partons ensuite pour la Kings creek walk. Une ballade facile dans le canyon le long de Kings creek. Les paroies majestueuse qui nous entourent sont d'un rouge profond qui contraste fortement avec la végétation verdoyante qui nous entoure.





La promenade finie vient le moment de nous organiser pour la nuit. Il n'est que 14h mais si on ne s'y prends pas tôt on risque d'être embêté ensuite. Plusieurs choix possibles, des impératifs de temps et des inconnues multiples donnent une équation super difficile à résoudre qui peut parfaitement ne rendre personne heureux par le résultat… Pour faire court nous finissons par décider de nous élancer par le millieu dans une marche, qui normalement dure deux jours, nous permettant si on ne se trompe pas de chemin de rejoindre une air de camping gratuite (la seule à 180km à la ronde). Le tout avec près de 20kg de matériel sur le dos sans compter la tente et les duvets. Il faut préciser biensûr que pour cela il faut quitter la route principale goudronnée pour un chemin sablonneux traitre menant à l'entrée d'un campement aborigène louche et y laisser la voiture une quinzaine d'heures sans surveillance alors qu'elle renferme un toute notre vie! Malgré tout nous ne sommes pas encore totalement sûr que c'est la pire des solutions. Sauf que lorsque nous voyons approcher deux chiens sauvages, là c'est la cerise sur le gateau. Enfermés dans la voiture nous nous rendons compte que nous savions pas vraiment où nous allions que nous avions pour nous nourrir qu'une boite de thon à l'huile et un paquet de chips, que s'il y a des chiens sauvages içi alors qu'y aura t il là bas? Pour couronner le tout le temps tourne et il n'est pas impossible qu'il pleuve…
Finalement c'est le craquage, on en peut plus. On se dit qu'on a assez vu de Kings canyon et que cela ne nous fera pas de mal de nous rapprocher d'Alice Spring et de dormir confortablement et l'esprit tranquille dans un camping sympa où nous trouverons bien le temps de faire cuire des pâtes entre le couché des mouches et le levé des moustiques...ouf on l'a échappé belle!


2 commentaires:

  1. C'est trop compliqué votre histoire, vous avez bien fait de faire demi tour, déjà qu'on y comprenait rien, alors qu'est ce que ça aurait été après...!
    Th

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  2. Ah j'oubliais, on y comprend rien mais il y a vraiment des photos superbes dans votre histoire.
    Th

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