samedi 28 janvier 2012

Une beach house moins cher que le camping!


Et oui nous voilà dorénavant dans notre nouveau chez nous à Mission beach au bord de la plage…
voici l'histoire: Nous étions donc en camping depuis presque 2 mois déjà, et oui nous avons tenu tout ce temps dans une si petite tente en travaillant en même temps. Bref comme la saison des pluies est censée arriver bientôt nous avions commencé à essayer de trouver un truc en dur pour vivre les prochains mois (ici la saison des pluies ça rigole pas, et le flash floading nous faisait un peu peur!). Nous étions sur le point de prendre une cabine au camping avec juste un lit par terre pour hors de prix mais voilà qu'en en parlant au patron de notre ferme il nous propose une solution des plus avantageuses: nous louer sa beach house pour 50$ chacun par semaine. On à dit oui en se disant que nous allions bien voir et au pire on changerait d'endroit si c'était pas bien. Ben en fait on veut plus repartir! Ici nous avons un confort dont nous avions totalement perdu l'habitude, une petite maison toute équipée avec bien plus que ce qu'il nous faut (lave linge, sèche linge, frigo géant, congel, tv, barbec, terrasse…) pour la moitié du prix de l'appart' d'Aix! Nous avons donc passé un long week end de 3 jours (Australian day) à s'installer et apprécier la mer, et notre nouvel intérieur dont voici quelques clichés:



Notre quartier:
Nous somme dans la "Leslie lane" et oui un petit clins d'oeil à celle que nous n'oublions pas! 


Et voici la magnifique plage qui nous entoure, sous le soleil ou la pluie…mais toujours aussi beau!




Petite balade sous le soleil au bord de l'eau turquoise et découverte des fameuses tartes salées Australienne dont nous avait parlé Mike, pour moi se sera : pomme de terre, curry et boeuf (je sais très bizarre comme choix, mais c à l'Australienne) et Arnaud : bacon, fromage, oignon.




vendredi 27 janvier 2012

Tully ou le parcours d'une banane...

Nous vous avions promis des photos du panorama décrit par Arnaud dans le dernier post, la lumière n'ayant que très peu réapparu le matin sur la ferme nous ne pouvons que vous présenter la forêt des ombres.


Mais bon le matin lorsque nous quittons notre bon vieil ami le camping, le ciel se pare parfois de ses plus belles couleurs. Froides ou chaudes il y en a pour tous les goûts.


Nous voulions vous présenter les gens qui, comme nous, travaillent à la ferme.
Une fois la grappe de banane coupée de l'arbre par les coupeurs et portée sur la remorque par les humpeurs (Arnaud entre autres), elle arrive au shed. Voici son parcours:

1. Marc, français, hangeur (suspend la bunch à une chaine et enlève le sac plastique)


2. Aurélie plie les sacs plastique laissés par Marc quand elle ne fait pas de clustring ou packing


3. La bunch arrive à Rolando, italien et Pete, anglais, les "D handeurs", qui coupent des clusters (plus petites grappes) et les envoient dans l'eau derrière


3. Le clustring, les grappes sont divisées en plus petites et triées par les taïwanaises et Aurélie parfois


4. Les cluster arrivent ensuite à Julie la française et Claire la taïwanaise, qui les trient par tailles 



5. Dans le même temps Channelle, française, mets le plastique et envoie les boites aux packeuses


6. Les packeuses prennent ensuite soins d'emballer les grappes sélectionnées


7. Alex, français, range les boites en palettes de 72 boites et Manpritt, indienne, chef du shed vérifie les boites


Et voici une photo de ce que l'on peut trouver comme surprise parfois dans les bananes...(en plus des bb rats, serpents, grenouilles, cafards...) et pour finir une petite video de l'animal qui nous réveille tous les matins et parfois la nuit au camping....


lundi 23 janvier 2012

Un panorama époustouflant...

Il y a longtemps que nous n'avions pris le temps de vous écrire.
Non pas que le blog soit délaissé ou qu'une autre activité nous importe plus en ce moment, mais comme vous le savez nous travaillons maintenant depuis deux semaines à Tully dans une ferme de bananes.

Aujourd'hui, en week end, j'ai du temps pour vous écrire. Le travail étant assez intense et physiquement éprouvant il nous est difficile de prendre des photos ou faire des vidéos, or sans cela le blog est moins intéressant.

Travaillant en extérieur je suis amené a braver les éléments. Tantôt une chaleur à crever: plus de 35°C à l'ombre, sauf qu'à l'ombre j'y suis pas, tantôt orages aussi violents que succincts où la pluie très épaisse et presque tiède vous inonde en moins de 10sec. Parfois en 15 minutes vous passez de l'un à l'autre et puis… de l'autre à l'un. Déroutant ça l'est, rebutant ça pourrait l'être et pourtant mes amis quel panorama s'offre à moi chaque jour!
Je vais tenter de vous le décrire au mieux, mais avant cela je vous replace dans le contexte.

le matin lorsqu'à 6h30 la sonnerie du shed (le hangar contenant la chaine de conditionnement) nous invite (sans trop nous laisser le choix) à quitter nos sièges pour rejoindre notre poste je quitte Aurélie et après un rapide baiser je rejoins mes collègues de l'extérieur. Oui car parmi la trentaine de salariés il y a un groupe dans le groupe: ceux de l'extérieur. Si l'ambiance au sein du shed est plutôt morose, le mot d'ordre à l'extérieur est bonne humeur et cohésion. Et ça j'adore!
Bref à 6h30 je rejoins la bande dans un coin du shed. il y a les indiens Pritt, Rajiv, Harry, les Estoniens Mat et Lory et le Taïwanais Houdio. Nous montons sur la remorque du tracteur et rejoignons la parcelle à couper. Vous verriez nos têtes…
Ayant baigné dans la culture Hollywoodienne des années 90-2000 je nous comparerai à une bande de GI à l'arrière d'une jeep bringuebalante en route pour le front (la peur au ventre en moins) avec tous la gueule des grands matins, l'un mâchouillant nerveusement son chewing gum, l'autre fumant une cigarette roulée entre le pouce et l'index et le dernier, souvent Houdio, chantonnant.

Il faut savoir que Tully  se situe dans une sorte de vallon (je dis une sorte de vallon parce que ce ne sont pas des montagnes qui forment le goulet mais des collines). Les chaines de collines à l'est et à l'ouest sont couvertes de forêt tropicale vierge. Aucune route, aucune maison, seulement la nature sauvage.
Notre ferme de banane se trouve en contre bas de la chaine de colline à l'ouest de Tully. Pour y accéder il faut faire une quinzaine de kilomètres depuis Tully pour faire le tour de la colline.
J'en reviens donc à notre groupe de gueules cassées à l'arrière de la remorque bringuebalante. Nous empruntons des routes de terre plus ou moins bien entretenues pour rejoindre la parcelle à "humper".
Ce fameux panorama époustouflant le voici:
tourné vers l'est à ma droite coule une petite rivière d'eau douce, appelée ici "creek", à ma gauche une petite clairière avec un petit plan d'eau et quelques water lylies, devant moi une parcelle de bananiers, on se croirait dans une jungle vietnamienne (encore une référence  au cinéma). La parcelle monte légèrement au pied de la colline, difficilement, comme si gagner du terrain sur la jungle qui couvre la colline était éprouvant.
Cette colline est incroyable, sa végétation luxuriante et parfois décharnée (vestige du cyclone Yasi), ses flans et ses pics forment une ombre chinoise qui me fait systématiquement penser à l'île de Jurassique Park (désolé encore une référence).
Un panorama n'en serai pas un sans un ciel, un vrai, un beau.
Le ciel mes amis est ici d'une splendeur difficilement descriptible… mais je vais essayer. La palette de couleurs utilisée par Dame Nature va du bleu pastel au gris anthracite. Les nuages, certains immenses et denses, sales rejetons d'une nature déchaînée, d'autre légers, plats, vaporeux, ombres fantomatiques, s'entremêlent subtilement pour laisser passer juste ce qu'il faut de lumière et faire apparaitre, sur les flancs des collines une forêt des ombres.
Je n'ai quelques fois qu'une ou deux minutes pour m'abreuver ce panorama, d'autres fois presque un quart d'heure mais chaque fois c'est le même plaisir.
Comme je le disais plus haut je vais essayer de prendre quelques clichés de ce panorama afin de vous en faire profiter.

En attendant je vous souhaite à tous, chers lecteurs, une bonne semaine et vous invite à regarder autour de vous si Dame Nature ne vous aurait pas gâtée d'un joli paysage qui mériterai un peu d'attention et vous procurerai ce plaisir qui rend beau tous les matins du monde.
Arnaud

samedi 14 janvier 2012

Bande annonce

Parce que maintenant les nouvelles technologies ont remisé au placard les bons vieux albums photos avec colle, bouts de scotch, et petits encadrements faits maison, nous utilisons ce blog pour créer un story board qui sera la base de notre album "video".

En avant première, pour vous remercier de nous suivre, même au bout du monde, voici la bande annonce:


Nous espérons qu'elle vous a plu et que vous aurez autant de plaisir à découvrir le film un fois terminé... mais ça c'est pas pour tout de suite!

vendredi 13 janvier 2012

Vivre à Tully et avoir la banane

Nous nous habituons peu à la vie à Tully…des bananes et encore des bananes!

Les sachets plastiques je l'explique plus bas seront secoués 1 à 1 et pliés
le paysage qui devient notre quotidien

La journée type en détail (lundi,mardi,mercredi,jeudi):
4h55: Réveil
5h00: Petit dej (oui on s'habille très vite) avec pain grillé café
5h45: Départ pour Tully centre
6h00: Arrêt camping centre pour récupérer Marc et Channel les Français et Clair la Taïwanaise (c'est son nom anglais, ils en ont tous un).
6h20: Arrivée boulot et "morning" à tout le monde
6h30: Aurélie part au packing pour s'enfiler des boites et des boites et encore des boites
Arnaud part au humping pour du tracteur, du humping, du soleil et des bestioles



9h30: BIIIP, Pause, enfin! c'est le moment ou on se dit qu'on pourra jamais tenir la journée, on ne peut déjà plus…on boit, on mange un gros gouter et on a même plus le temps de se plaindre qu'il faut déjà repartir….trop dur ce moment. 20min seulement.
12h30: BIIIP, Repas, on a trop faim, on se jette sur les micro ondes si on a un truc à faire chauffer parce que les chinois ils font tout chauffer et s'agglutinent devant, si t'arrive trop tard c mort. Bref tu savoure ce moment précieux de bonheur: manger et surtout se reposer, a ce moment Aurélie a les doigts en feu et le dos bousillé et Arnaud les habits trempés, de l'eau jusqu'en haut des bottes et les épaules éclatées. 30 mn, et c'est déjà fini…Tu te traines pour repartir, tu rempe et t'arrive à ton poste on sait pas comment, et tu repars comme un automate….
15h30: FIN du boulot!!!! Et la d'un coup t'es heureux d'avoir tenu le choc et d'avoir gagné ton argent, tu peux prendre du temps pour toi…enfin…presque!
16h00: Passage au camping du centre pour déposer nos passagers
16h30: Arrivée à notre camping, enfilage du maillot et direct plouf dans la piscine…ahhh le moment préféré d'Aurélie, c'est si bon de se détendre enfin dans une eau si chaude, température parfaite. on y rentre sans hésitation et on ne veut plus en sortir.

 

17h30: préparation des repas: celui du soir et celui de lendemain. Nous préparons notre petite glacière tout bien comme il faut avec les petites lunch box, et le gouter. 

Repas pour 5 jours

19h30: Apres internet (parfois si on a le temps) et la préparation des habits du lendemain: DODO et rien ne sert de trainer car des que le soleil est couché ce sont les moustiques qui prennent possession du territoire Australien. Traduction: si t'es pas rentré dans ta moustiquaire avant le couvre feu, t'es juste foutu.


Joli mais...ensoleillé
Mon nouveau mac book pro à coque rose

Nous n'avons pas encore évoqué le fameux jour du vendredi, celui ou l'on finit à 13h. On pourrait se dire: `tiens enfin un jour un peu cool`, que neni. le vendredi c'est le jour du NETTOYAGE, le jour ou tu t'asphyxies à nettoyer le jus noir collant, gluant, de la banane pourrie avec un mélange de white-spirit et de pétrole, mmm, super. Ce jour tous le monde doit nettoyer astiquer, et ensuite trier des plastiques pourri de jus noir et les étaler bien plat. Et t'as pas intérêt à rien faire sinon on te trouve un boulot encore pire (en faite on te trouve toujours un boulot encore pire ici) donc t'as intérêt à faire ton taf et bien. Des fois il n'y à plus rien à faire et tous le monde fais semblant de tirer encore un peu parce que c'est payé à l'heure et que si tu t'arrêtes ben t'es pas payé. Donc tu fais semblant de nettoyer un tapis que t`as déjà nettoyé 3 fois, tu ramasses des trucs par terre, tu passe le balais tu fais croire qui reste du travaille quoi…et surtout tu ne parles jamais sinon on te donne un boulot pire. 

 

Just au dessus: l'état lamentable des habits à la fin de la semaine et un ami indien qui regarde une bunch afin de déterminer si elle va finir sur l'épaule d'Arnaud et accessoirement s'il y a un rat ou un serpent sous le plastique...
Aujourd'hui vendredi, même en faisant semblant, il n'y avait vraiment plus rien à faire alors nous sommes partis faire du `stringing`. Le stringing c'est encore un super truc inventé pour la banane: comme l'arbre est trop lourd une fois que la bunch est à maturité, pour éviter qu'il se case, on tend une corde du haut de l'arbre jusqu'à celui d'à coté. il faut faire un noeud spécial qu'on t'apprend, c'est pas évident au début mais après c'est bien pratique. Tu fais donc tes rangées en plein caniard, à 40 degrés avec une poudre blanche (le lime, un mélange avec du citron vert? pour fertiliser) qui se colle à ta sueur et te pique. Et quand tu attrape ta ficelle pleine de poudre et toute enroulée à l`arbre, des fois tu tombes dans un trou entre les bananiers (à cause des racines) et tu as de la poudre blanche partout dans ta chaussure, ta seule envie c'est de sauter dans de l'eau pour te rincer et te rafraichir mais évidement ça n'arrive pas. Enfin voila les joies du travail en Australie, heureusement c'est bien payé.
Nous allons donc essayer de rester ici quelques mois pour nous faire notre second visa. Pour l'instant le temps est ensoleillé mais lorsque la saison des pluies va commencer ça sera une autre histoire…

jeudi 5 janvier 2012

Banana picking à Tully

En route pour tully et le banana picking!
Petit passage par le bord de mer et notre fameux fish & chips de Cardwel sur notre route de 18h (en 3 jours). Nous passons aussi par un adorable quartier ou il fait bon d'acheter sa maison…



Enfin, nous voici donc à Tully, petite ville de western avec sa rue principale ses quelques commerces et rien d'autre que des champs de bananiers et de canne à sucre. Ici il n'y a rien d'autre! ...enfin ya des insectes aussi...

Tully c'est ça...


A si l'attraction touristique c'est la fameuse "gumboot" (botte en plastique) emblème de la ville la plus arrosée d'Australie (en moyenne 4000mm par an) et la saison des pluies c'est NOW! Enfin ça devrait mais il ne pleut pas et la chaleur est terrible, on ne sait pas où mettre la voiture, ni la tente.
Nous nous installons dans notre caravan park en mettant la tente dans le peu d'ombre que nous trouvons.
Le caravan park est rempli de fruit pickers comme nous, en majorité Français et Asiatiques, ça fait un peu colo! On va tous manger ensemble et on fait tous la même chose mais dans une ferme différente!


Arrive enfin le premier jour de boulot: levé 5h15 (ça change des 3h45 de St Georges), navette qui nous prend au caravan park, arrivée au shed (hangar), un papier qui ressemble à un contrat (ce qui nous rassure) à remplir et c'est parti!
On commence tous les deux au CLUSTRING (la cluster c'est la grappe de banane que vous achetez au supermarché) le clustering consiste à casser les très grosses grappes, qui arrive via un circuit d'eau devant nous, en plus petites grappe (cluster donc) de 3 à 8 bananes. Au passage on tri les bananes pourries, les trop grosses et les trop petites qu'on jette dans une grosse poubelle.

Là c'est la pause donc personne, normalement il y des worker de chaque cotés

Au début c'est marrant, mais au bout de deux heures lorsque tu sens plus tes doigts qui ressemblent déjà plus à rien (imaginez faire la vaisselle pendant deux heures non stop!), dès la première pose (au bout de trois heures) on a vite demandé une paire de gants.
Aurélie est alors envoyé au PACKING comme son nom l'indique cela consiste à empaqueter les grappes de bananes qui arrivent à la fin de la chaine sur un tapis roulant (coupées, triées et classées par taille). Elle doit s'occuper des extra large et faire de belles boites de 14kg exactement.

Celle là n'est pas très bien faite mais bon ça donne une idée.

Elle croit donc être sauvée du clustering et avoir trouvé la planque… que neni.
Elle doit aller à 3000 à l'heure, le tapis s'arrête jamais et va vite, la chef (une indienne) gueule tout le temps, vérifie tout et renvoie les boites. Grosse pression.
Mais bon apparemment si tu arrive à faire 300 boites tu es payé plus et 400 encore plus…(24$ de l'h!!!!) au début ça parait inimaginable, mais à force on prend le coup. Elle fait donc 200 le premier jour, puis 312 le deuxième, apparemment c'est super bien et elle est une excellente packeuse d'après Greg le patron (les autres filles plus ancienne ont mis plusieurs semaines voir mois pour faire autant). Elle pense pouvoir faire les 400 prochainement…affaire à suivre. En tout cas bonjour les courbatures aux mains, les doigts se plient difficilement à force et chaque mouvement est répété tellement de fois que tout doit être étudié, la façon de prendre les grappes, comment on bouge les caisses (de 14kg), comment attraper le plastique, il faut tout faire du mieux possible pour que le corps ressente le moins possible de pression, tout un art et surtout une technique! 

Pendant ce temps Arnaud est toujours au clustering et 2 jours après il n'est plus en très bon état…son poignet à enflé et ben il peu plus le bouger! ça commence bien et dire qu'on est censé rester plusieurs mois! Il est allé voir le patron pour lui annoncer qu'il ne pouvait plus bouger le poignet et la réponse est: je n'ai pas de place ici pour les blessés, mais bon est ce que tu sais conduire un tracteur? Du coup il part dehors avec les cutter et les humper. Les cutter, indiens chez nous, coupent les ficelles qui retiennent les arbres et mettent 2 coups de machette pour le faire plier, le humper vient se mettre sous la bunch (la très grosse grappe, entre 35 et 90 kg) et le cutter la coupe juste au dessus du humper. Et là, le mec s'enfonce dans le sol et change de tête et t'as compris que c'était le boulot que tu voulais surtout pas faire…Bref il ramène la grappe sur le tracteur qu'Arnaud conduit tranquillement. Donc finalement c'est Arnaud qui à trouvé la planque…du coup les autres lui en ont un peu voulu au début mais là ça va mieux. 

La pause bien méritée, derrière on voit les palettes vertes, pour donner une idée j'en fais 4 par jours!


On verra lundi s'il continue le tracteur ou pas. En attendant c'est le week end et nous profitions de notre super camping avec piscine à Tully heads près de la plage…ah c'est bon de se reposer enfin!