Port Stephens 2, les dunes

Hier soir se jouaient les phases finales du championnat de rugby à 13, la fameuse NRL, dont l'équipe de Roasters que nous étions allé voir fait partie. Du coup c'était un peu le bazar dans le camping où cris de joies et grognements de déception n'ont pris fin que tard dans la soirée. Le soleil se lève à 5h30 accompagné d'une cacophonie d'oiseaux comme seule l'Australie sait le faire, autant dire que la nuit fut courte. Elle n'en fut pas moins agréable car non content de payer une fortune pour l'emplacement de tente nous avons réaménager l'intérieur où nous trouvons tout juste la place de poser nos couvertures, duvets gonflables, couette et oreillers le tout dans une odeur de soupline qui nous rappelle plus la maison que le bush australien (Nous avons perdu l'habitude du camping à la rude, ça promet pour Uluru!). Notre soif de grands espaces ne nous ayant pas quitter pour autant nous partons prendre le petit déjeuner sur une jolie plage de Shoal bay. Trop bien! Faire la vaisselle dans de l'eau cristalline c'est la classe.

Il nous reste deux activités à faire aujourd'hui, voir les dunes de sable et les koalas. Nous partons donc vers les Worimi conservation lands pour un bon moment de fun. Pour la petite anecdote nous avons à Sydney en ce moment le Bachelor à la télé et il se trouve qu'il a dans un épisode récent emmené ses prétendantes faire des courses de luges sur des immenses dunes de sable. Cela semblait super marrant à la télé... En vrai c'est encore mieux.

Sur 34km de long s'étendent de larges et hautes dunes de sable que l'on peut découvrir à dos de chameaux version « Mort sur le Nil », à cheval version « Indiana Jones : les aventuriers de l'arche perdue » ou en luge version.... « Rasta rockett ». Du haut d'une dune de 40m nous nous élançons sur une planche de bois qui fait office de luge, les mains servent de gouvernail et de freins. Le plus dur est biensûr l'arrivée. Elle peut être managée en douceur parfois ou plus vivement dans d'autres cas !
Nous passons dans ce décor de Sahara une heure et demi à jouer comme des petits fous et à prendre mille photos de nous.

Enfin nous partons pour la péninsule de Tilligerry où il est possible de trouver des koalas sauvages. Bon ces boules de poils dormant plus de 18h par jour on peut pas dire que ce soit de vrai sauvages et il n'est pas évident de les apercevoir. Armés de nos jumelles nous longeons la belle plage de Mallabula sur un chemin amménagé pour les curieux comme nous. Nous n'aurons pas de chances malgré plus d'une heure de ballade silencieuse, le regard toujours en l'air, scrutant les branches à la recherche de la masse de poils grise du plus connu des marsupiaux.

Nous prenons finalement dans l'après midi le chemin du retour déçu de ne pas avoir croiser monsieur koala mais ravi de notre week end chargé en émotions et découvertes! Sur la route, pas de doute, nous sommes crevés mais le coin de nos lèvres reste retroussé comme des bien heureux que nous sommes.